Casse-tête selon Watzlawick ; une question de point de vue
Neuf points étant disposés en carrés, comment faire pour les relier par 4 segments sans lever le crayon ?
"Presque tous ceux qui rencontrent ce problème pour la première fois introduisent une hypothèse qui rend la solution impossible. Ils pensent, en effet, que les points forment un carré et que la solution doit, s’inscrire dans ce carré, s’imposant ainsi une condition que l’énonce ne comporte pas...leur échec, par conséquent n’est pas du à l’impossibilité de la tache mais à la solution choisie...ce qui signifie que, même en utilisant toutes les possibilités de changement 1 à l’intérieur du carré, ils ne résoudront pas le problème. La solution serait pour eux un changement de type 2, qui consiste à dépasser ce champ"...à sortir du cadre
Voici la solution :
Ce dont Watzlawick cherche ici à nous faire prendre conscience c'est que bien souvent le problème : c'est la solution...parce que nous la restreignons d'emblée à son cadre d'action sans le questionner...et ça vaut pour un nombre considérable de situations dans notre vie quotidienne et/ou professionnelle...Lâcher prise et sortir du cadre de référence (décadrer) n'est pas si simple...mais avoir conscience du biais est déjà un pas décisif vers un élargissement et vers une nouvelle perspective de vie ! :-)
A noter : sur un plan conceptuel, Watzlawick se réfère à l’autopoïèse comme processus complémentaire à la technique du recadrage. C’est la faculté des systèmes ouverts de se recomposer consécutivement à l’émergence d’un autre système de structuration des relations qui le composent. [WAT 91-99] WATZLAWICK, Paul. Les cheveux du baron de Münchhausen
"Presque tous ceux qui rencontrent ce problème pour la première fois introduisent une hypothèse qui rend la solution impossible. Ils pensent, en effet, que les points forment un carré et que la solution doit, s’inscrire dans ce carré, s’imposant ainsi une condition que l’énonce ne comporte pas...leur échec, par conséquent n’est pas du à l’impossibilité de la tache mais à la solution choisie...ce qui signifie que, même en utilisant toutes les possibilités de changement 1 à l’intérieur du carré, ils ne résoudront pas le problème. La solution serait pour eux un changement de type 2, qui consiste à dépasser ce champ"...à sortir du cadre
Voici la solution :
Ce dont Watzlawick cherche ici à nous faire prendre conscience c'est que bien souvent le problème : c'est la solution...parce que nous la restreignons d'emblée à son cadre d'action sans le questionner...et ça vaut pour un nombre considérable de situations dans notre vie quotidienne et/ou professionnelle...Lâcher prise et sortir du cadre de référence (décadrer) n'est pas si simple...mais avoir conscience du biais est déjà un pas décisif vers un élargissement et vers une nouvelle perspective de vie ! :-)
A noter : sur un plan conceptuel, Watzlawick se réfère à l’autopoïèse comme processus complémentaire à la technique du recadrage. C’est la faculté des systèmes ouverts de se recomposer consécutivement à l’émergence d’un autre système de structuration des relations qui le composent. [WAT 91-99] WATZLAWICK, Paul. Les cheveux du baron de Münchhausen
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