Nouvelles technologies : un peu de recul avec Michel Serres
)i( interstices - Les nouvelles technologies, que nous apportent-elles ?
Je viens de passer un moment à écouter Michel Serres !
Quelques pensées choc :
- Avec les nouvelles technologies, qui perd gagne !
- Les NT correspondent à une externalisation des fonctions du vivant : cela nous libère d'écrasantes obligations et nous condamne a devenir intelligent !
- Chaque fois qu'on a perdu, on a gagné quelque chose qui est à 'étage au dessus de ce que l'on a perdu !
- Les processus éducatifs classiques de formatage absolu ne sont plus pertinents par rapport à l'espace de liberté que représente le web
ECOUTEZ !
Je viens de passer un moment à écouter Michel Serres !
Quelques pensées choc :
- Avec les nouvelles technologies, qui perd gagne !
- Les NT correspondent à une externalisation des fonctions du vivant : cela nous libère d'écrasantes obligations et nous condamne a devenir intelligent !
- Chaque fois qu'on a perdu, on a gagné quelque chose qui est à 'étage au dessus de ce que l'on a perdu !
- Les processus éducatifs classiques de formatage absolu ne sont plus pertinents par rapport à l'espace de liberté que représente le web
ECOUTEZ !
Commentaires
Un utilisateur d'informatique ,de NTICE,d'internet serait plus intelligent grace à de nouveaux outils , c'est une imposture de la malhonneteté intellectuelle !!
Cela dope certaines compétences comme certaines drogues dopent des coureurs cyclistes mais en valeur absolue un bon cycliste même dopé sera toujours supérieur !
La technologie facilite beaucoup de chose mais nivelle énormement :
les objets techniques sont de véritables boites noires où disparait le niveau élémentaire de l'information :que fait le signal ,par quel filtre passe-t-il ?
Les TICE masquent et dématérialisent énormement de concepts pédagogiques !
Et ce qui est valable pour l'apprentissage l'est à plus forte raison pour la socété entière ...
ExistEnZialist
Reste que sa méthodologie qui consiste à se demander en permanence si ce que l'on considère comme nouveau l'est, est la bonne. Elle permet en effet de mettre en perspective son expérience personnelle, ses savoirs et ce qu'il est possible pi ce que l'on doit en faire. C'est l'arme absolue contre l'ignorance comme l'innovation tend à l'ériger en système de penser l'action.
Il faut aussi retenir que si, comme lui et avec lui, on admet les changements de nature des choses, cela implique que la méthodologie doit aussi s'appliquer aux concepts et aux idées. Qu'appelle-t-on le "formatage" par exemple ? N'est-ce pas la contrainte - le réel - et la façon dont on réagit par rapport à lui qui constitue la connaissance ? Et donc l'identité ?
Je veux dire par là que le discours de Michel Serres qui lui permet d'adopter et de proposer une attitude technophile, repose sur le fait qu'il ne prend en compte dans l'évolution que l'aspect technique. Or, il me semble que l'élément qui fonde la cohérence de l'évolution technique, justement, c'est peut -être au-delà de l'homme qui change, ses besoins constants, ses rapports et donc ses réponses, dont la technique fait partie, aux contraintes que lui oppose la vie pour communiquer (c'est-à-dire, vivre) se souvenir, raisonner et imaginer qui, au moins en ces termes ne changent pas elles mêmes si le circonstances, elles changent parfois complètement.
Pour ce qui me concerne, c'est là la piste qui doit mener à la voie du milieu entre technophiles et technophobes. C'est dire qu'il faut accepter, dans un cas comme dans l'autre, que l'homme est un être essentiellement idéologigue. Ce qui, à mon avis, répond en grande partie à une des questions soulevées par Michel Serres à propos d'une nature spécifique à l'homme.
A anonyme : en ce qui me concerne, je n'arrive pas à voir les technologies autrement que comme le produit de l'homme...elles n'ont pas d'autonomie propre, me semble-t-il !...elles ne sont finallement opérationelles qu'au travers de nos usages...et comme tu le dis très bien elles actualisent le potentiel de certaines situations ! rien de machiavélique dans tout ça !
A patrick : Je suis d'accord avec toi sur la persistance des besoins fondamentaux...je crois que ce qui change c'est le niveau de logique avec lequel on est amené à y répondre (niveau meta)...c'est à mon avis là que se situe la voie moyenne !