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A quoi ça sert à quoi une guerre ?

La crise financière : jusqu’à la guerre ! | AgoraVox "La somme mondiale de la dette privée cumulée est colossale. En prenant une grande partie de cette dette à leur nom, les états ont atteint le point ultime du système. En effet, un état peut faire faillite comme une banque, néanmoins, la conséquence de la faillite d’un état n’est pas de même nature et les moyens pour empêcher la faillite peuvent être d’une autre nature que celle des banques. Prenons un exemple connu. En 1990, au sortir de sa guerre meurtrière contre l’Iran, l’Irak, très endetté, se tourne vers ses prêteurs pour leur demander d’effacer sa dette. Tous ou presque acceptent sauf le Koweït. Devant ce refus, l’Irak envahit alors ce pays et on connaît la suite. Ainsi la guerre est-elle une façon pour un état de régler ses problèmes de trésorerie à court terme vis-à-vis d’états tiers. En transférant la dette privée vers de la dette publique, l’humanité, en 2008, a donc franchi un pas significatif vers un conflit majeur

Systémique : De régulations en régularisations

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Voilà un billet que je voulais écrire depuis longtemps ! :-) Qu'est-ce qui différencie une régulation d'une régularisation pour un système ? Une RÉGULARISATION correspond au maintient d'un système dans un cadre normatif : le système est encadré et il oscille dans un système de valeurs définies en se stabilisant pendant un temps! Pour différentes raisons contextuelles, ces valeurs peuvent s'avérer non pertinentes...il devient nécessaires de changer de cadre normatif et donc de valeurs! S'opère alors une RÉGULATION qui permet de passer d'un système de valeurs à un autre! Le nouveau système obtenu après une phase d'ajustements, s'équilibre dans un nouveau cadre normatif  vers un nouvel invariant, et ce, jusqu'à la phase de déséquilibre/régulation/régularisation suivante! A noter, qu'un système peut se détériorer de deux façons (système non résilient) : - Son contexte change légitimement mais il n'est pas en mesure de se réguler

Claire Heber Suffrin sur la question des savoirs, de l'ignorance et des échanges réciproques et co-constructions en situation de réseau apprenant

Je vous recommande vivement de suivre cette conférence ...Ce que dit Claire Hebber Suffrin en particulier sur le désir d'apprendre, sur l'ignorance est bouleversant : "L'école a fait du manque et de l'ignorance une honte et une humiliation, si bien qu'on ne sait pas dire qu'on ne sait pas, on ne veut pas dire qu'on ne sait pas, alors que dire : "je ne sais pas" est un signe que l'on se fait à soi même que l'on est capable d'apprendre, et un signe à autrui que l'on a besoin de lui pour apprendre !" MAJ du 21 avril 2015 : n'ayant pas été conviée à prendre part à cet événement "les réseaux mondiaux sont-ils apprenants" http://www.cma-lifelonglearning.org/lll/?page_id=2400 , le billet suivant tente de retracer quelques points de repère et quelques éléments de réponse  http://www.reseauxapprenants.com/2008/03/reseau-apprenant-global.html

Kairos : ce presque rien qui change tout ! :-)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Kairos Le Kairos "est la condition de l’action réussie et il nous apprend que paradoxalement, la réussite tient à presque rien. S’il est si difficile de le définir, cela vient aussi de ce qu’il relève du «presque rien» (Vladimir Jankélévitch, Le je-ne-sais-quoi et le presque-rien, Paris, PUF, 1957). Il échappe constamment aux définitions qu’on essaye de lui appliquer parce qu’il se trouve toujours à la jointure de deux notions : l’action et le temps ; la compétence et la chance ; le général et le particulier. Il n’est jamais tout entier d’un côté ou d’un autre. Cette indétermination est liée à son pouvoir de décision. Il retient pour chaque cas les éléments pertinents pour agir mais il ne se confond pas avec eux. Il est «libre» de changer et c’est pour cela qu’il est aussi difficile à saisir dans la pratique qu’à comprendre dans la théorie." Contrairement à ce que souligne l'article, il n'est pas l'apanage des spécialistes...l

Sustainability = complexity without growth

P2P Foundation » Blog Archive » Sustainability = complexity without growth : Je retiens deux idées - "Sustainability = complexity without growth" - "Stable does not mean static — nature itself is stable without being static. The future of human society, like its past, will be dynamic, but it need not be catastrophic.”"

David Korten - Le grand tournant

David Korten - The Great Turning | united diversity David Korten se livre ici à un diagnostic critique sur les dérives de nos systèmes sociaux, économiques et politiques... "The Great Turning provides a powerful framework for understanding our time within a deep historical context and for defining the collective choice we must now make as a species. These are the key elements: * We humans face a choice between two contrasting models for organizing our affairs: the dominator model of Empire and the partnership model of Earth Community. * After 5,000 years of organizing human affairs by the dominator model, the Era of Empire finally has reached the limits of the exploitation that people and Earth will sustain. * A mounting perfect economic storm born of a convergence of peak oil, climate change, and a falling U.S. dollar is poised to bring a dramatic restructuring of every aspect of modern life. * There is no technological fix for the human crisis. The underlying prob

Le libre comme démarche apprenante

Ce qui caractérise les utilisateurs de logiciels libres - Framablog En prenant connaissance de cet article sur les traits communs à de nombreux utilisateurs de logiciels libres, je me dis que l'état d'esprit lié au libre est très propice à l'apprenance : ce sont des valeurs fortes d'autonomisation et d'engagement à la fois sur le plan individuel et collectif : il serait dommage de perdre tout cela ! :-) Je retiens "En effet, utiliser des logiciels libres c'est non seulement faire des économies, c'est non seulement se retrouver avec plein d'applications qui nous comblent au quotidien mais c'est aussi et surtout adopter certains comportements (et rompre avec d'autres), participer à un mouvement et, osons le mot, faire partie d'une culture. Une culture qui favorise l'écoute, l'indépendance et l'autonomie. Une culture de coopération et non de compétition. Une culture aux antipodes de certaines logiques et structures polit